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25 décembre 2007 2 25 /12 /décembre /2007 18:30
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25 décembre 2007 2 25 /12 /décembre /2007 18:25
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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 16:18

... Les 444 pages qui composent cette aventure birmane se lisent avec jubilation. Le ton Ono, employé depuis son premier roman Désagrégé, est celui de quelqu'un qui ne se prend pas au sérieux. La première phrase de Birmane en est le pur exemple: « Désormais, le paradis est a portée de carte bleue. »... (Lire la suite sur le site)

 

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 18:53

Le prix Interallié à Christophe Ono-dit-Biot pour "Birmane"

Dépeche de l'AFP

 

Le prix Interallié 2007 a été attribué mardi au premier tour au roman "Birmane" (Plon) de Christophe Ono-dit-Biot, qui a aussitôt appelé "à ne pas oublier la Birmanie et les Birmans" après la répression violente des manifestations d'opposition par la junte au pouvoir en septembre.

Choisi par six voix contre quatre à "Nada exist" de Simon Liberati (Flammarion), Christophe Ono-dit-Biot, 32 ans, est journaliste au Point et romancier. "Birmane" est son 4e roman. Sorti quelques jours avant les manifestations conduites par les moines à Rangoun, le livre a bénéficié de l'intérêt du public pour la Birmanie, dont l'auteur est un fin connaisseur.

"Je suis très ému de recevoir ce prix pour ce livre, très ému également pour ce pays qui m'a donné envie de l'écrire et qui souffre toujours. De voir que le livre a été rattrapé par l'actualité me montre combien c'est important d'écrire sur le réel", a déclaré le romancier.

"Aucun pays, aucune communauté d'hommes ou de femmes ne m'a ému à ce point-là, ce n'est pas le moment d'oublier la Birmanie et les Birmans", a-t-il ajouté.

Dans "Birmane", un reporter à la recherche d'une interview "du plus grand trafiquant de drogue de tous les temps" découvre l'emprise de la dictature.

Christophe Ono-dit-Biot, qui a réalisé lui-même plusieurs reportages en Birmanie, est intervenu à de nombreuses reprises dans les médias durant la crise de septembre pour dénoncer la corruption du régime militaire, comme il le fait dans son livre.

Il est notamment l'auteur de "Désagrégé(e)" (2003) et de "Génération spontanée" (2005).


France Info - 13 novembre 2007 - 13:35

Décerné au lendemain du Médicis et du Fémina, le prix Interallié est attribué cette année à Christophe Ono-dit-Biot pour "Birmane", son 4è roman.

Réaction de la Ministre de la Culture

La ministre de la Culture Christine Albanel salue ce choix d'un "beau récit, qui allie la précision du reportage, le goût du mystère et l'onirisme dramatique", et dans lequel "l'auteur nous fait partager les vertiges et les péripéties du voyage initiatique d'un homme". Elle ajoute que Christophe Ono-Dit-Biot révèle l'âme du peuple birman, son courage actuel, et empêche ainsi que le silence ne retombe sur ce pays.

Le figaro

Madame Figaro Paru le 09.11.2007, par Jeanne de Ménibus

Christophe Ono-dit-Biot a du flair. Écrire un roman sur la Birmanie, pays boudé des médias, pour faire la lumière sur sa richesse est une chose; voir sa sortie coïncider avec la première mutinerie sur place depuis des années relève du miracle. César, son héros, aurait vendu sa vie pour un tel coup de pouce. Le sacrifice n’aurait pas été bien lourd pour ce secrétaire de rédaction qui, à défaut d’avoir du talent, fait croire à celui des autres. Symptôme d’une génération nantie par l’Histoire, notre homme a besoin d’ailleurs et de s’y sentir vivant. Une rupture le convainc de filer à Rangoon, l’un des derniers fiefs pour l’aventure, n’en déplaise à la dictature. Son prétexte? Une interview avec un grand trafiquant d’opium. Guidé par un ravissant médecin à la mèche blonde et à l’humeur changeante, notre Tintin aux boucles brunes ne sera pas déçu. Mais pour louvoyer de la Vallée des Rubis au Triangle d’or, il lui faudra plus que de l’audace. N’est pas Joseph Kessel qui veut.
L’auteur s’en rapproche, lui, quand il arpente les chemins de traverse, alternant des visions d’un lyrisme émerveillé et des scènes d’une violence à la mesure du régime. Derrière le reportage, Ono-dit-Biot signe un formidable roman d’aventures initiatique, renfermant la juste dose de malice, de romance et de mystère. De quoi installer pour longtemps la Birmanie dans les cœurs.

Le Monde

Depuis son premier roman, il y a sept ans - il avait 25 ans -, Désagrégé(e) (1), Christophe Ono-dit-Biot s'est affirmé comme un conteur à l'humour parfois très noir, comme un critique souvent virulent de la société contemporaine. Il aime les voyages au long cours, décrit volontiers des jeunes gens incertains, comme ceux de son deuxième livre, Interdit à toute femme et à toute femelle, des bourgeois français branchés qui se retrouvent, "entre ascèse et Prozac", au mont Athos.

Dans Birmane, son quatrième récit, il réunit aujourd'hui tous ses talents pour un étrange roman d'apprentissage, à la fois parcours initiatique, grand reportage d'aventures, conte, avec ce qu'il faut de mystère et d'onirisme. Sans jamais perdre son ironie et son sens de la dérision.

Son antihéros s'appelle César. A Paris, il est secrétaire de rédaction dans un magazine féminin, chargé de "relire les articles, d'en corriger les éventuelles coquilles, entendez les fautes d'orthographe et les erreurs de syntaxe faites par nos brillants journalistes". Parfois, il y en a tellement qu'il faut refaire entièrement : "On dit "rewriter" : c'est plus chic, mais ça n'apaise nullement ma frustration." César est invisible, tandis que l'autre homme du journal, Blanchart "avec un t, comme talent", parade dans sa panoplie de grand reporter baroudeur, "gilet kaki multipoche, cheveux ras, yeux bleus et Timberland greffées aux pieds". Il a un succès fou. César, lui, se contente de partir pour la Thaïlande avec Hélène, sa petite amie, qui veut des vacances au goût d'"aventure". A condition d'être dans un cinq-étoiles aseptisé. Aux premières fourmis se promenant dans leur bungalow, elle rompt.

César se rend alors en Birmanie, l'un des lieux d'exploits de Blanchart, mais où celui-ci est désormais interdit de séjour. Il sait qu'on ne peut pas approcher Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix, opposante à la junte militaire, désormais en résidence surveillée. Mais il se met en quête d'un autre scoop, l'interview du plus grand trafiquant d'opium de tous les temps.

Si Blanchart le frimeur est ridicule, César ne l'est pas moins, jouant les journalistes affranchis alors qu'il n'est qu'un naïf égaré dans ce lieu de tous les dangers. Pour faire bonne mesure, il tombe amoureux d'une belle Française blonde, médecin dans une ONG. Une femme forte, cette Julie aux yeux verts et au corps ferme, en apparence très rationnelle, mais troublée par un déjà long séjour en Birmanie et un amour fou pour la région. "Ici, je vis", dit-elle. Elle est là depuis cinq ans. "Elle s'occupait des sidéens de Dala, un bidonville de l'autre côté de la Rangoon River. Elle était chef de mission. Les habitants l'avaient surnommée Sayama, un terme honorifique dont le masculin, Sayadaw, s'appliquait aux prêtres. Quelque chose comme "La Vénérable". Elle en était flattée, et l'avouait."

César, avec elle, va plonger au coeur des ténèbres de ce pays bloqué, soumis. Il va naviguer, assez mal, entre les expatriés qui s'accommodent de la dictature, les fils des apparatchiks qui roulent en voiture de sport et s'abrutissent dans des fêtes alcoolisées, et ceux, étrangers ou Birmans, qui veulent combattre le régime.

Christophe Ono-dit-Biot a le sens de la description. On est d'emblée, avec son héros, dans la chaleur moite de la Birmanie, assailli de couleurs, d'odeurs, découvrant des paysages étonnants, des femmes magnifiques autant que mystérieuses. Cette fameuse Wei Wei, qui serait la nouvelle figure de la rébellion, existe-t-elle vraiment ? Si oui, et si César la rencontre, il tient un vrai scoop... A condition de ne pas foncer tête baissée dans le premier piège venu, ce qu'il semble s'acharner à faire.

On ne sait pas toujours où l'on est et où l'on va, pas plus que César, à la poursuite d'un improbable grand reportage qui le ferait enfin sortir de son anonymat journalistique. Mais en dépit d'un certain ridicule, de son côté héros de bande dessinée, "Tintin en Birmanie", on partage sa folle passion, on est fasciné par la belle Julie, on le suit avec impatience jusqu'au périlleux Triangle d'or, avec, comme lui, le désir de comprendre et la quasi-certitude de ne pas y parvenir.

Chronique de Josyane Savigneau du 28 septembre 2007 consacrée à Birmane.
| LE MONDE DES LIVRES | 27.09.07
© Le Monde.fr


Le soir

Junte, drogue et chamanisme

ADRIENNE NIZET mardi 13 novembre 2007,

Christophe Ono-dit-Biot nous emmène en voyage en Birmanie. Un pays dont il fait magistralement ressortir les paradoxes.

César vient de se faire larguer par sa copine lors d’un voyage en Thaïlande. Un pays où il l’avait emmenée parce qu’il lui allait mieux que la Birmanie. Le pays dont il rêve. Celui qui lui permettrait de rapporter un reportage plus impressionnant, plus fort, plus glorieux, que ceux qu’a écrits jusqu’ici Jean-Etienne Blanchart. LE rival. Celui qui a réussi là où César peine. Et qui est aujourd’hui interdit d’entrée sur le sol birman.

César décide donc de partir en quête d’une interview du plus grand trafiquant d’opium de tous les temps, le birman Khun Sa. Il ne sait pas comment le trouver, ni où, mais ne doute pas que cette interview changera le cours de sa vie, désormais jugée minable.

À peine arrivé à Rangoon, le reporter en herbe est témoin d’un attentat. Devant les corps déchirés, l’incompréhension générale et la peur oppressante, il rencontre Julie. Médecin, elle travaille pour une ONG française. Et aime passionnément la Birmanie, malgré ses évidentes contradictions.

Avec elle, César se retrouve au cœur de la vie de Rangoon. De la sueur, de la peur. Elle l’emmène voir la maison d’Aung San Suu Kyi, la Prix Nobel de la paix emprisonnée par la junte militaire dans sa propre maison. À côté de qui Jean-Etienne Blanchart a posé. César se retrouve au cœur de son sujet. Et Julie lui présente Eric, un collègue, qui le met en contact avec Philippe, un homme susceptible de pouvoir l’aider à rencontrer Khun Sa. Surgit alors le premier obstacle : César n’est pas du tout expérimenté.

Il se retrouve complètement dépassé quand il atterrit dans la jet-set birmane, imbibée de la nouvelle drogue en vogue, le ya baa. Quand il débarque dans les villages des minorités ethniques, réfugiées dans les montagnes. Plus encore quand il apprend que Philippe a été retrouvé mort à son domicile.

Tant par désir d’un scoop que par amour pour la fascinante Julie, César accepte pourtant la mission que lui confie Eric. Remettre un fabuleux rubis à Wei Wei. Personne n’a jamais rencontré la jeune femme mais on prétend qu’elle serait une puissante révolutionnaire, la nouvelle reine du pavot, la seule à pouvoir combattre la junte. Issue de la minorité akha, elle serait aidée par un pouvoir chamanique très fort.

La route de César sera rocambolesque. Fabuleuse. Incroyable. Sauf si elle est racontée par Christophe Ono-dit-Biot. Car l’auteur français, dont Birmane est le quatrième roman, doit aimer la Birmanie au moins autant que Julie pour la décrire avec tant de maîtrise.

Quand César se retrouve dans la jet-set asiatique, on ressent les pulsations de la musique. Quand il suit Philippe, la peur nous gagne face à cet homme si glauque. Dans les montagnes, on retrouve avec César une sérénité étrange. Quand il parle d’Aung San Suu Kyi ou de Wei Wei, on a envie de se révolter aussi contre la junte. Mais l’auteur explique fort bien aussi comment la peur empêche le peuple de le faire.

Christophe Ono-dit-Biot nous entraîne au cœur du paradoxe birman. Nous fait vivre 450 pages au rythme dingue de Rangoon. Dans lesquelles chaque ligne dit les contradictions d’un pays, entre religion et drogue, entre sérénité et oppression. Un dépaysement total. Pour lequel on pardonne totalement les excès du scénario.

logo-bibliobs-down.jpgDans la vallée des rubis

Par Jacques Nerson

Le César de Christophe Ono-dit-Biot n'a rien d'impérial. C'est une blessure d'amour-propre qui lui a fait franchir le Rubicon. Quand ça? Le jour où sa petite amie a lâchée au moment de le plaquer: «Tu n'arriveras jamais à la cheville de Blanchart.» Or, plus haïssable que Blanchart, il n'y a pas. «Gilet kaki multipoche, cheveux ras, yeux bleus et Timberland greffées aux pieds», ce grand reporter est la coqueluche du magazine féminin où César travaille comme secrétaire de rédaction. Si bien que ce dernier, galvanisé par la jalousie, s'en va chasser le scoop sur ses plates-bandes, en Birmanie, sans être mandaté par son journal. Sitôt à Rangoon, une bombe explose au Scott MarKet ou l'aventurier novice ingurgitait une soupe de nouilles.

 

Sa voisine, une Française, l'embarque dans sa voiture: «Faut pas rester là.» Prénom de la blonde aux yeux verts? Julie. Quand on s'appelle César, on ne peut que bien s'entendre avec une Julie. Chef de mission d'une ONG, la jolie doctoresse peut sans doute l'aider à rencontrer Khun Sa, seigneur de la guerre et de la drogue. A moins qu'elle ne le lance sur la piste de Wei Wei. Depuis que l'indomptable Aung San Suu Kyi est séquestrée chez elle, on dit qu'une certaine Wei Wei, de l'ethnie akha (des montagnards du Triangle d'or), femme-tigre aux pouvoirs chamaniques, a pris la tête de la rébellion…

«Birmane» n'est pas qu'un roman d'aventures. Grand reporter au «Point», Ono-dit- Biot a fait plusieurs reportages sur place. Vu ce qu'il écrit sur la junte militaire qui tient depuis dix-sept ans le pays sous sa botte, il n'est pas près d'obtenir un nouveau visa. Mais il connaît la contrée comme sa poche. Un demi-siècle après Kessel, le jeune agrégé de lettres prend à son tour la route de Mogok, capitale du rubis, en plein cœur de la jungle. Entre-temps, il a vu «les Aventures d'Indiana Jones». Aussi injecte-t-il dans son roman-reportage beaucoup d'humour au second degré.

Jacques Nerson

 

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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 15:05
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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 19:14
Signature à la Galerne
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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 16:13
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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 18:20
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Ono-dit-Biot-N-B-grand.jpg Né au Havre en janvier 1975, Christophe Ono-dit-Biot passe sa jeunesse sur la côte normande, qu’il quitte pour les rivages parisiens en 1992. En 1995, parallèlement à des études littéraires dédiées aux écrivains de la fin du XIXe siècle, dits « décadents », il publie sur internet «Le Journal de l’énervé », récit de ses jours et de ses nuits tenu au jour le jour. A l’époque, on n’appelle pas encore cela un « blog ». En 1998, il échoue à l’agrégation de lettres et se lance dès le lendemain dans l’écriture de son premier roman : Désagrégé(e) conte l’aventure d’un recalé à l’agrégation placé sur la liste d’attente du concours, et qui envisage de supprimer son meilleur ami – qui, lui, a été reçu – au cours d’un voyage mouvementé à Cuba. C’est sous ce nom que le roman est publié aux éditions Plon en 2000, après une agrégation réussie et des débuts comme professeur puis journaliste, au magazine ELLE puis Le Point. Après plusieurs reportages (consacrés au Liban, au Mont Athos, au quintuple meurtre du Grand-Bornand ou encore au tsunami), et la publication de deux autres romans (Interdit à toute femme et à toute femelle (Plon/Pocket 2002, situé au Mont-Athos) et Génération spontanée (Plon/Pocket 2004, Prix de la Vocation 2005), il rejoint la rédaction du Point comme grand reporter, puis rédacteur en chef. Il réalise pour l’hebdomadaire plusieurs reportages en Birmanie, avant de couvrir la campagne présidentielle de 2007. Tout en continuant à écrire : pendant trois ans, il s’attelle à la rédaction d’un roman conçu comme un hommage à la Birmanie, « enfer beau » qui le hante mais oublié du monde. « Birmane » est publié chez Plon à l’automne 2007, quelques semaines avant le soulèvement des bonzes réprimé par la junte. « Birmane » reçoit, en novembre, le prix interallié 2007, que l’auteur dédiera immédiatement au peuple birman.

 

 

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